Pharmaciens

Tout comme les professionnels relevant de la CIPAV, le pharmacien, couvert par la CAVP est également mal couvert pour ses couvertures prévoyances. Rappelons que le pharmacien ne perçoit de la CAVP en cas d’arrêt ou d’accident de travail, aucune indemnité journalière. Heureusement, il va bénéficier les 3 premiers mois d’ indemnités journalière de par la sécurité sociale à hauteur de 50 % de la moyenne de ses 3 derniers BNC avec un plancher fixé à 630€ mensuel et un plafond fixé à 5 716€. Au-delà, le vétérinaire ne pourra compter que sur son propre contrat de prévoyance.


En cas d’invalidité, le pharmacien est ici mal loti, car dès lors que le pharmacien ne peut plus continuer son exercice libéral (avant ses 62 ans), une rente invalidité annuelle forfaitaire de 16 705€ lui sera versé (soit un équivalent de 1 392€ mensuel). Ce montant anecdotique ne permettra pas financièrement la poursuite d’une vie au niveau de celle avant sinistre. Quid en cas d’invalidité permettant que partiellement l’exercice libéral ? Rien… vous pourrez compter sur votre seul contrat de prévoyance d’où l’intérêt de ne pas se tromper sur les garanties et surtout les conditions d’indemnisation.


Enfin en cas de décès du pharmacien, son conjoint survivant percevra un capital forfaitaire de 25 057,5€ pour 2025.


Face à ce contrat global alarmant dans la protection sociale du pharmacien, notamment en incapacité et invalidité, un bilan gratuit devra être réalisé afin de pouvoir sereinement envisager la souscription d’ un complément de prévoyance efficace, avec des garanties haut de gamme dans leurs définitions et mises en œuvre, tout en bénéficiant des dispositions de la loi Madelin.