Vétérinaires

Le Vétérinaire, couvert par la CARPV s’avère être mal couvert pour ses couvertures prévoyances. Rappelons que le vétérinaire ne perçoit aucune indemnité journalière en cas d’arrêt de travail de la CAVP. Il ne va bénéficier que durant les 3 premiers mois d’arrêt de travail de 50 % de la moyenne de ses 3 derniers BNC avec un plancher fixé à 630€ mensuel et un plafond fixé à 5 716€. Au-delà (montant et durée), le vétérinaire ne pourra malheureusement compter que sur son propre contrat de prévoyance à condition d’en avoir souscrit un et que ce dernier soit à jour.


En cas d’invalidité, le vétérinaire est ici aussi plutôt mal couvert.
Dans le cas d’une invalidité à 100 %, le vétérinaire va percevoir une rente mensuelle allant de 1 104e (classe minimum) à 3 312,5e (classe maximum) fonction de sa classe de cotisation.
Dans le cas d’une invalidité a 66 % et plus, le vétérinaire va percevoir une rente mensuelle allant de 706,6e (classe minimum) à 2 120e (classe maximum) fonction ici également de sa classe de cotisation.

Ces montants et seuils de déclenchement ne permettent pas au vétérinaire d’être serein sur sa protection sociale. Quid en cas d’invalidité partielle inférieure a 66 %? Rien… vous ne pourrez donc compter que sur votre seul contrat de prévoyance à condition d’en avoir un, espérant que ce dernier soit à jour et propose les couvertures adéquates à vos besoins.



Enfin en cas de décès du vétérinaire, son conjoint survivant percevra un capital forfaitaire allant la aussi de 37 630€ à 112 890€ fonction de la classe de cotisation choisie.
Le conjoint survivant percevra quant à lui une rente de « survie » allant de 397,5€ mensuel à 1 195,5€ mensuel fonction de la classe de cotisation choisie.
Enfin les enfants de moins de 21 ans ou de moins de 25 ans poursuivant leurs études percevront une rente éducation allant de 353,3 € à 1 060 € mensuelles fonctions de la classe de cotisation choisie.


Face à ce contrat global alarmant dans la protection sociale du vétérinaire (hors garanties décès qui s’avèrent convenables), envisager la souscription d’un complément de prévoyance efficace, avec des garanties haut de gamme (dont pour l’invalidité totale et partielle) dans leurs définitions et mises en œuvre, tout en bénéficiant des dispositions de la loi Madelin s’avère primordial.